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Crises de colère des enfants : comment gérer ?

Hurlementscrises de nerfs, roulades au sol ! Mais quelle mouche a piqué votre chérubin ? Entre 3 et 7 ans, les enfants peuvent avoir des réactions parfois irrationnelles et disproportionnées. Vous vous sentez bien souvent démunis et en manque d’inspiration ? Pas de panique ! Voici quelques conseils futés de Touk Touk Magazine qui vous aideront à comprendre et à gérer les crises de colère des enfants.

La colère des petits, une phase classique du développement

Tout d’abord, rassurez-vous. Tous les enfants depuis la nuit des temps sortent de leurs gonds ! Ces élans fougueux sont sains et nécessaires. Et oui ! C’est leur manière à eux d’exprimer des sentiments qui les dépassent : la frustrationl’agacementla vexation ou la contrariété. Ces emportements impétueux leur servent également à décharger un trop-plein de stress.
Ce n’est que vers 5/6 ans que la partie du cerveau qui contrôle les émotions est mature. Cela dit, la colère bien formulée est un sentiment normal et naturel qui leur permet une évolution vers l’autonomie et la confiance en soi.
Pour vos bambins, apprivoiser ces émois nécessite de la patience, de la pratique et BEAUCOUP de réconfort.

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Cerner les causes de ses hystéries pour mieux intervenir

Vous y voilà, votre enfant habituellement si gentil et angélique se transforme en un être révolté et dévastateur. Il braille, pleure, casse tout dans la maison et fait la chenille par terre ! Mais quelle est l’origine de ces fougues ?

Bien des facteurs peuvent être le déclencheur de ses crises de nerfs. Par exemple, lorsqu’il :

  •    fait des choses dont il n’a pas envie ;
  •    fait face à des difficultés ;
  •    est fatigué, a faim ou est souffrant ;
  •    n’obtient pas ce qu’il désire ;
  •    n’arrive pas à se faire comprendre ;
  •    cherche à obtenir votre attention.
Enfant en train de crier

Une fois que vous aurez ciblé ce qui se cache derrière ces crises, il vous sera plus facile d’intervenir et ainsi aider votre progéniture à retrouver son calme. Que son irritabilité soit d’ordre physique ou émotionnel, il est important de l’aider à identifier ce qui active sa colère (la tristesse, les tracas, la déception ou la fatigue), et à la nommer : « je suis fâché parce que… ». Votre soutien dans cette compréhension est primordial. Il se sentira rassuré et guidé dans la découverte de ses sensations, parfois complexes. Avec le temps il sera plus à même de déterminer les causes de ses grognes, à les nuancer et finalement à les libérer de façon positive.

Quelles sont les stratégies pour gérer les crises de colère des enfants ?

Laissez passer l’orage !

Lorsque votre enfant fait une grosse crise, dites-lui posément que vous avez perçu son agitation : « je vois bien que tu es furieux… » et restez-en là. Il ne sera pas capable de vous écouter. Même si sa colère s’amplifie, résistez à la tentation d’intervenir, d’aller lui faire un câlin ou d’accéder à sa demande. Si vous cédez, votre bambin aura compris qu’en se comportant de la sorte il pourra obtenir ce qu’il veut et recommencera à coup sûr.

Dans la mesure du possible, laissez-le évacuer cette pression par des moyens inoffensifs : rugir comme un tigre, piétiner un emballage, courir dehors, faire un dessin de ce qu’il ressent, etc. Défoulement garanti !

Un espace « spécial colère » ? Une idée judicieuse. Par exemple une cabane avec des coussins, livres, cahiers et crayons, pour qu’il dispose d’un endroit où faire redescendre la tension.

Comment réagir en public ?

Lorsque ces débordements arrivent au supermarché, au parc, dans la rue… que votre petitou vous crie : « je veux une glace au chocolaaat ! », rappelez-vous qu’il y aura autant de regards critiques que de regards compatissants. Donc pas de panique ! Détournez son attention en lui disant de vous montrer tous les objets bleus, ou chantez ensemble le dernier tube de Rémi Guichard.

Enseignez-lui à évacuer sa rage différemment

Une idée peut être de lui montrer qu’il existe des façons différentes d’exprimer sa contrariété : « je suis en colère parce que ma petite sœur ne veut pas me rendre mon jouet ! » Faites-lui comprendre qu’il peut agir autrement : « j’aimerais moi aussi jouer avec mon camion et si on l’utilisait une demi-heure chacun ? »

Lorsqu’il sent l’énervement monter, il peut respirer plusieurs fois à pleins poumons et expirer lentement. Il peut également tout de suite faire savoir qu’il est mécontent, la colère sera plus facile à contrôler. Et s’il est furieux contre un jeu nouveau, au lieu de s’emporter il peut solliciter de l’aide ou faire quelque chose de différent pendant un moment.

Lorsque la crise est finie, il ne doit pas avoir peur d’être réprimandé. L’accueillir avec bienveillance et le féliciter de s’être apaisé tout seul est essentiel. Votre pitchoun réalisera qu’il peut maîtriser sa rage comme un p’tit chef.

Comment éviter les débordements ?

Sans prétendre pouvoir chasser tous les emportements de votre bout d’chou, vous pouvez néanmoins en réduire le nombre. Voici quelques éléments bien utiles pour vous y accompagner :

  •    conservez des habitudes équilibrées (heure du repas, du goûter, du sommeil) ;
  •    si vous sortez, pensez à prendre quelques jouets qui pourraient le distraire ;
  •    adaptez bien ses jeux à son âge pour limiter les insatisfactions et le sentiment d’échec ;
  •    mettez en hauteur ou cachez les objets qu’il ne doit pas toucher pour éviter toute frustration ;
  •    esquivez les situations qui déclenchent régulièrement une colère. Par exemple, si votre enfant s’emporte systématiquement lorsque sa sœur fait tomber sa tour de blocs qui est au sol, installez-la plutôt sur une table ;
  •    montrez régulièrement l’exemple et décrivez à haute voix ce que vous faites lorsque vous êtes contrarié : « Je suis un peu déçue, je devais aller au cinéma avec une amie et c’est annulé. Tant pis j’irai me promener à la place » ;
  •    l’humour et la dérision sont de bons moyens de désamorcer un début de crise. Faire le clown ou des guiliguilis dédramatiseront la situation. Testé et validé !

Comment rester zen face aux furies de vos pitchouns ?

Pas évident de garder la tête froide, de ne pas hurler à votre tour « STOP, ARRÊTE DE CRIER ! » Après une journée bien remplie ce n’est pas toujours facile de rester zen. Quelques suggestions pour conserver l’harmonie au foyer ? Bien sûr !

N’oubliez pas qu’ils apprennent de vous tous les jours et principalement en vous imitant. Vous êtes son héros, l’exemple à suivre. Si vous répondez à ses débordements par la colère, il fera de même.

Évacuez la pression

À votre tour, respirez profondément et faites preuve d’empathie ! Répétez-vous des phrases types pour ne pas craquer : « je suis paisible, je reste calme, je garde mon self-control ».

Avant de rentrer chez vous, faites un break. Quinze minutes suffisent pour décompresser et ainsi revêtir sans peine le costume de super parent.

Votre enfant est énervé ? Tel un yogi, rentrez dans votre bulle de quiétude. Souriez et relativisez ! Vous diffuserez une énergie positive et ramènerez plus rapidement le calme à la maison.

La moutarde vous monte au nez ?

Sans plus attendre, passez le relais à une autre personne. Votre enfant sera éventuellement plus à même de l’écouter. Et si malgré tout vous partez sur les chapeaux de roues, expliquez-lui que ce n’est pas une bonne réaction. Montrez-lui à la place comment vous faites pour retrouver votre sérénité, par exemple en écoutant de la musique ou en allant prendre l’air.

Et pourquoi pas, un moment quotidien où toute la famille se déconnecte de l’agitation extérieure ? Un temps de silence : pas de télé, de portable, de machines bruyantes… Détente assurée !

Tout le monde se met en colère, c’est dans la nature humaine. Comme le bonheur, la tristesse ou la peur, elle fait partie de la vie et de vous-même. Avec ces quelques clés, vous pourrez enseigner à votre petit à maîtriser et exprimer sa frustration de façon saine et très positive. Et souvenez-vous que vous faites de votre mieux et avec tout votre amour !

Pour détourner votre enfant d’une crise de colère, pensez à Touk Touk ! À travers des histoires, des jeux, des reportages, du yoga, etc., vous passerez un bon moment ensemble. Ces instants apportent tranquillité, apaisement et équilibre aux plus petits. Essayez aussi les kits d’activités et le podcast d’histoires pour enfants de Touk Touk. Succès garanti ! Et faites durer le plaisir toute l’année en vous abonnant.

Virginie Bernard

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